jeudi 7 mai 2009

Le code de la route (suite)

Vous avez eu un petit aperçu de ce que pouvait être la circulation à Téhéran. Le problème, c'est qu'à un moment ou un autre, il faut traverser la route. Comme les voitures ne s'arrêtent jamais de passer, il y a un moment où il faut se lancer. La technique des locaux consiste à traverser par étape, en s'arrêtant pour laisser passer les voitures au fur et à mesure. C'est terrifiant quand on se retrouve au milieu d'une route à quatre voies, coincée entre un taxi et un bus, l'espace de quelques secondes. Plusieurs techniques existent, je les ai toutes testées. Elles ont toutes leurs avantages et leurs inconvénients.

Technique n° 1 : le bonhomme vert
Sur les grands carrefours, il y a des feux tricolores et un jour ou l'autre, le petit bonhomme finit par passer au vert. Cela ne veut en aucun cas dire que l'on peut traverser en toute sécurité. Si les voitures s'arrêtent, les motos continuent de passer. La vigilance reste donc de mise. Deuxième problème, seuls les très grands carrefours sont équipés de feux, pour le reste, il faut se débrouiller autrement.

Technique n°2 : le passage avec un autochtone
Attendre qu'un Téhéranais se trouve à côté de vous au moment de traverser. Quand il se lance, suivez le en vous plaçant du côté opposé à l'arrivée des voitures. Comme ça, il sert de bouclier humain. Ce n'est pas très charitable mais très efficace.

Technique n°3: Se lancer tout seul
A ne pas tenter le premier jour ! Une fois qu'on a compris comment fonctionnait le système, il faut bien y aller, sinon on peut attendre longtemps que quelqu'un se pointe à côté de soi. C'est un coup à prendre, il faut courir un peu, slalomer entre les taxis et surtout savoir s'arrêter au bon moment. Je suis toujours vivante mais je me suis fait toucher mon sac par une voiture une fois, c'est assez flippant.

Petite leçon en vidéo, suivez du regard les gens qui traversent au milieu du carrefour.

In English:

You've seen what the traffic is like in Tehran. You realise quickly that at some point, you will have to cross the road. I have tested three different techniques. The "green man" technique consists on waiting for the little man to turn green at the lights. It works only in very big crossroads when they have lights. The "stick to the locals" technique consits on getting close to a Tehrani and cross when he or she does, using him as a human shield. That works quite well ! The "let's get on with it" technique consists on going on your own (not to be tried the first day) and learn how to run and stop at the right moment to let the traffic flow.

On the video, check out for the pedestrians.

6 commentaires:

  1. C'est chouette, ton blog ! Moi, je pars demain matin pour deux semaines de voyage en routard en Iran, ma deuxième fois (je suis déjà allé en 2006). J'ai hâte de retourner, j'ai de très bon souvenirs de la gentillesse incroyable des gens surtout...

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  2. Partir en Iran et se découvrir une passion pour les carrefours...c'est pas commun !

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  3. A Grégory : Je vais peut-être me reconvertir dans la voirie. Ca peut marcher.

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  4. Oh my god, it looks worse than China!

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  5. c'est également pire qu'à Saïgon. Je crois qu'on a trouvé le pire, là...

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  6. Et pire qu'à Bangkok ou Jakarta... lol

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